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Quand le monde « tchatte »

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Concept logiciel, Internet flatte Tout un monde pour qu’il « tchatte ». Chargé d’irréel, Internet baratte La composition qui fera date. L’ambiance n’étant jamais plate, La jeunesse béate, à fond s’éclate. L’attrait surtout du neuf l’appâte. Du droit chemin, parfois, elle s’écarte. Quand on s’y plaît, on « tchatte ». Alors, on met la main à la pâte. On ne vit presque que de pâte Ou de cacahuètes et patate. Qui vogue dans le virtuel en savates Se met à la diète inadéquate : Rien que des conserves en boîtes. Qui s’y plonge bouge peu et s’empâte. Quand tout le monde « tchatte », on constate Que chacun essaie de battre sa carte. Celle du riche est rouge écarlate. Celle du pauvre est noirâtre. A cœur ouvert, l’internaute flotte. Il cherche à fuir la vie délicate Et se tient prêt à marcher à quatre pattes En risquant de mettre à nu sa natte. Tenté par la magie de l’acrobate Qui affiche haut et fort sa pancarte, Mais la peur au ventre que tout se gâte Lui fait redouter le faux pas du watergate. Quand tout le monde « tchatte », Moi en « pondant » ces quelques vers, je chatte*. Pourvu que ma plume peu adroite Entraîne mes lecteurs vers la bonne datte. * Chatter : Mettre bas pour une chatte. Enfanter * « Tchatter » ou chatter : Discuter en direct via Internet Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 08-11-2011

Moussa Ettalibi, Dr Sci.
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Rencontre des musiques andalouses

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Organisée par l'Association des amateurs de la musique andalouse du Maroc, en collaboration avec la province d'El Jadida, «El Jadida Andalussyat» était en quelque sorte une occasion de rendre hommage à la grande personnalité jdidie, Haj Driss Lemseffer, président fondateur d'Andalussyat, qui a contribué à la sauvegarde de ce patrimoine universel, la musique andalouse. Et lors de cette grande soirée conviviale, le public jdidi, et particulièrement les mélomanes, ont eu l'occasion de déguster les saveurs de la musique andalouse du Maroc et de l'Algérie. Deux pays voisins où cette musique, héritière de la si riche culture arabo-andalouse, reste vivace. L'Algérie, représentée par l'orchestre féminin d'Ahbab Cheikh Sadek El Bedjaoui, avec comme styles musicaux : andalou, hawzi, âaroubi, hawfi, r'hawi, medh, kabyle et châabi. La musique andalouse marocaine, quant à elle, était représentée par l'orchestre Chabab Al Andalous sous la direction du maître Mohammed Amine Debbi et le trio Mohammed Bajeddoub, Ahmed Pirou et Bahaa Ronda. La manifestation a commencé par un concert musical donné par l'orchestre féminin d'Ahbab Cheikh Sadek El Bedjaoui, venu de Bejaïa (Algérie). Cet orchestre a séduit la salle par son répertoire riche, nourri de sonorités arabes, andalouses mais aussi de ses transhumances multiples. Quant aux virtuoses de l'orchestre «Chabab Al Andalous de Rabat», ils ont interprété un échantillon de la musique andalouse sous la direction de Mohamed Amine Debbi. Et tour à tour, les artistes marocains ont offert des istikhbarate avec derbouka, violoncelle, aoûd et violon, pour préparer l'assistance, à l'entrée sur scène du mounchid si Mohamed Hadj Bajeddoub. Celui-ci a aussitôt entamé son tour de chant à un rythme soutenu. Hadj Mohamed Bajeddoub, la star du Maroc, toujours égal à lui-même sur scène, avec sa voix perçante, a tenu en haleine toute l'assistance. Medh et chants andalous étaient au menu de son passage tant attendu par les fans. Il avait produit un cortège de styles dans ses chants caractérisés par une qualité du son exceptionnelle. De son côté, Maître Hadj Ahmed Pirou, grand virtuose de la musique andalouse gharnati, accompagné de sa disciple, Bahaa Ronda, a réussi à faire vibrer femmes et hommes sur les airs purs de la musique arabo-andalouse, d'autant plus que le public s'est amusé à chanter en chœur durant ces moments de rêve. Et, franchement, la diva de la musique arabo-andalouse, Bahaa Ronda n'est pas passée inaperçue, lors de cette soirée. Avec son charme et sa prestance, elle a démontré qu'elle était en train de révolutionner la chanson andalouse. En plus de sa voix exceptionnelle, Bahaa Ronda a prouvé qu'elle marquait de son empreinte la musique andalouse, grâce à la force de son interprétation. À cette occasion, Mouaâd Jamaï, président d'honneur-fondateur d'Andalussyat et gouverneur de la province d'El Jadida, nous a indiqué que l'objectif de cette manifestation était de valoriser, de promouvoir la musique andalouse et de la pérenniser. Car cette musique est issue du peuple marocain qui a su préserver ainsi son patrimoine. Andalussyat constitue aussi un espace de dialogue entre les cultures. Cette soirée artistique se veut un hommage à Azemmour, berceau culturel millénaire et au humble serviteur de l'art et du patrimoine marocain, Haj Driss Lemseffer, président fondateur d'Andalussyat. Notons à la fin qu'«El Jadida Andalussyat» a été vraiment un pari réussi pour les responsables de l'Association des amateurs de la musique andalouse du Maroc. L'orchestre féminin d'Ahbab Cheikh Sadek El Bedjaoui L'orchestre féminin d'Ahbab Cheikh Sadek El Bedjaoui a été créé en 2009 avec pour buts : la vulgarisation du patrimoine culturel maghrébo-andalou, de donner la possibilité aux filles de s'épanouir dans cet environnement sain, de faire connaître le patrimoine culturel féminin, d'enrichir davantage la structure de l'association. Cet orchestre est composé de treize filles (collégiennes, lycéennes, architectes, médecins, sociologues). L'orchestre féminin d'Ahbab Cheikh Sadek El Bedjaoui a participé à différentes manifestations nationales et internationales, tels que le Festival international de la musique andalouse à Alger et le Festival de Skikda de la musique citadine. Rappelons que Sadek Bouyahia, plus connu sous le nom de Sadek El Bedjaoui (né le 17 décembre 1907, décédé en 1995 à Bejaïa) est un brillant musicien, chanteur et compositeur algérien. Il est le maître incontesté de la chanson andalouse en Algérie.

Abdelmajid NEJDI
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AFEM El Jadida : Le Bureau Régional enfin opérationnel

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Les femmes entrepreneuses d'El Jadida n'ont plus rien à envier à leurs consœurs d'ailleurs, le bureau régional de l'Association des Femmes Chefs d’Entreprise du Maroc est, aujourd'hui, opérationnel, et depuis quelques mois déjà. Suivant la vision et les objectifs de l'association, le bureau régional d'El Jadida a lancé deux projets axés sur le développement socio-économique de la région de Doukkala. Le premier, nommé «Reprofilage», vise à réduire le chômage des jeunes filles de la région et le deuxième, nommé «Incubateur d'El Jadida», offre à d'autres l'opportunité de concrétiser leurs projets professionnels. Projet «Reprofilage» Ce projet vise les jeunes femmes diplômées titulaires d'un Bac+2 minimum, issues de milieux défavorisés et âgées entre 22 et 28 ans, qui sont au chômage depuis au moins 2 ans. Après le repérage et la sélection des candidates bénéficiaires du programme, l'association concevra des modules spécifiques de formation (+200 heures de formation) en faisant appel à des formateurs compétents dans différents domaines. Les bénéficiaires seront insérées, d'abord, dans des stages en entreprises en alternance avec la formation, pour une meilleure amorce à l'intégration en entreprise, ensuite elles seront accompagnées dans le but d'être insérées dans les entreprises, en particulier celles membres de l'AFEM. Ce programme aidera les jeunes femmes de la région de Doukkala de se trouver une place dans le milieu professionnel en les recadrant et les intégrant, de façon à ce qu'elles éprouvent un épanouissement personnel et aident leur région à se développer. Projet «Incubateur d'El Jadida» Ce projet a pour objectif d'assurer l'accompagnement et la mise en place d'entreprises dirigées par des femmes, et encourager la création de nouvelles entreprises par des femmes porteuses de projets innovants. «El Jadida Incubateur» offrira aux femmes désireuses de créer leurs entreprises une équipe de conseillers techniques permanents et d'experts nationaux et internationaux pour aider chacune d'elles à la réalisation de son projet, un réseau de partenaires pour faciliter les démarches administratives pour la création ainsi qu'un hébergement et une domiciliation juridique et commerciale offerte pour 18 mois dans les locaux de l'association. Le projet prévoit, également, un accompagnement personnalisé et un suivi post-création pour assurer la viabilité de l'entreprise. Les bénéficiaires de ce projet auront un accès à un réseau national et international de chefs d'entreprises, ce qui donnera lieu à un échange professionnel enrichissant pour les nouvelles chefs d'entreprises. Bureau Régional de l'AFEM El Jadida Le Bureau Régional de l'AFEM El Jadida est composé comme suit : - Mme Khadija Oum Bachair EL MORABIT : Présidente Régionale de l'AFEM El Jadida - Mme Najate SEHRAOUI : Vice Présidente Régionale - Mme Fatimazahra KHOUNTI : Secrétaire Générale Régionale - Mme Rabia MZIOUKA : Trésorière Régionale - Mme Aziza FASLY : Chef de Projet "l'Incubateur d'El Jadida" - Mme Sanaa Belghiti : Assistante de projet "Incubateur d'El Jadida" - Mlle Samira NACIF : Chef de projet "Reprofilage" - Mme Hasna BATTAR : Assistante de projet "Reprofilage" AFEM L'AFEM est une association indépendante créée le 28 septembre 2000, elle vise à offrir aux femmes marocaines chefs d’entreprises un cadre pour contribuer à l’essor de l’économie nationale et pour participer dans les prises de décisions orientant la vie économique du pays. L'AFEM regroupe à ce jour 540 membres qui génèrent plus de 50 000 emplois. Elle est présente dans 7 régions du royaume : 5 Bureaux Régionaux opérationnels: Rabat, Tanger, Fès, Marrakech, Agadir, et El Jadida et 2 représentations dans la région de Béni mellal et celle de l’oriental. Depuis sa création, l’AFEM a développé plus 40 partenariats nationaux et internationaux.

Karima LEBBAT
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Le MAS s'offre le DHJ 1-0

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Durant l'unique rencontre de la Botola Pro elite de ce samedi (11ème journée), le MAS de Fès accueillait le Difae Hassani El Jadida. Tout juste sacré champion d'Afrique en remportant la Coupe de la Confédération Africaine de Football, le MAS de Fès, s'impose, à domicile (1-0), grâce à un joli but de Moussa Tigana à la 12e minute de la première mi-temps. Le MAS est provisoirement à la 9ème position avec 12 points et deux matchs en moins, le Difae Hassani El Jadida chute vers la 5ème position avec 15 points.


Driss Lebbat
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La ligue DOUKKALA de karaté organise un stage de recyclage d'arbitrage

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La ligue DOUKKALA de karaté a organisé à El Jadida le 04/12/2011 un stage de recyclage d'arbitrage ce stage qui a été dirigé par messieurs SAIDI Mohammed arbitre arabe et SALOUMI Mhamed arbitre national a connu les nouvelles techniques d'arbitrage en kata et kumité, la présentation de la partie théorique des deux styles katas et kumité et l'explication de la nouvelle réglementation appliqué lors des derniers championnats du monde de karaté, 25 Arbitres issus de toute la région représentant les associations de toute la région de Doukkala.

Driss Lebbat
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21 sculptures de chevaux en exposition au Mazagan Beach Resort

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Une exposition exceptionnelle de sculptures de chevaux, représentant 21 œuvres d'artistes plasticiens de la région de Doukkala et d'ailleurs, a été inaugurée samedi 10 Décembre 2011 au Mazagan Beach Resort. Suite à l'initiative du Gouverneur de la province d'El Jadida, M. Mouad Jamaï, et en coordination avec l'artiste Abderrahmane Ouardane, trois ateliers ont été programmés pour les 21 artistes participants afin de créer et singulariser la sculpture du cheval. "L'idée n'est pas nouvelle, d'autres pays ont déjà proposé à des artistes des réaliser des oeuvres artistiques sur des représentations grandeur nature d'un animal symbolique" explique M. Jamaï "Le choix du cheval est d’une pertinence évidente, surtout dans cette région. Le cheval est incontestablement l’un des plus grands amis de l’homme, il est omniprésent dans la vie des Doukkalis". Cette exposition s'ouvrira bientôt dans plusieurs lieux publics à El Jadida pour permette à tous les jdidis de découvrir ces belles œuvres, avant qu'elles soient vendues aux enchères l'année prochaine, dans le but de financer le projet de création d’une école de tbourida pour les jeunes de la région de Doukkala.

Karima LEBBAT
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Soirée de clôture de la 8ème édition d'Andalussyat

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Un triple événement a été organisé samedi dernier au Mazagan Beach Resort, où une exposition de 21 sculptures de chevaux a eu lieu à côté de la présentation du livre "El Jadida, Capitale des Doukkala" de Michel Amengual, le tout clôturé en beauté avec une soirée de musique andalouse, en présence du Gouverneur de la Province d'El Jadida, M. Mouad Jamaï, du président de l'Association des Amateurs de la Musique Andalouse du Maroc, M. Driss Lemseffer, Pr Abdelhadi Tazi et d'autres personnalités. Le concert d'El Jadida a clôturé la 8ème édition de la rencontre internationale des musiques andalouses, "Andalussyat", où la Syrie était l'invitée d'honneur, il a été animé par l'Orchestre feu Abdelkrim Rais avec les maîtres Mohamed Briouel, Abderrahim Souiri, Med Bajeddoub et Noureddine Tahiri, et par l'Ensemble "Takht" Ibn Batouta avec le munshid syrien Omar Sarmini. "Andalussyat", présidé et fondé par M. Jamaï, est sans doute un événement de référence et désormais un rendez-vous culturel régulier au Maroc, l'objectif étant de porter la musique andalouse dans toutes les régions du Royaume et faire de cet art un facteur de rapprochement des cultures et des peuples de la région.

Karima LEBBAT
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Une soirée avec les rotariens

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Ils sont fort sympathiques ces rotariens, un genre à part, côté associatif. Sur invitation du Président du Rotary Club d’El Jadida Mr ABDELJEBBAR BOUHLAL, je me suis rendu ce jeudi soir à la réunion d’intronisation de 3 nouveaux membres au sein de la section locale, un groupe très actif depuis quelques années déjà. -Viens nous voir, on reçoit ce soir le Gouverneur du District ! Sur ce, j’ai « intronisé » l’information tout en restant un peu perplexe, c’est que les nouveaux vocables m’irritent quelque peu : gouverneur ! District ! Un vocabulaire plutôt interne. Entre nous, je connais le Gouverneur de la Province ou encore, le Gouverneur de Bank Al Maghrib, et je sais que les rotariens eux, ont leur propre gouverneur. Pour eux, le District 9010 est le territoire qui couvre l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Toutes ces infos, je les ai obtenues en lisant leur gazette du Mois de Juin 2011, un support au nom évocateur : “Gazette du Rotary du Grand Maghreb“ ! Je vous l’ai dit, ils ont vraiment quelque chose de particulier ces rotariens, un grain d’optimisme, une fibre vivifiante, enthousiasmante. C’est qu’ils y croient à leur Grand Maghreb eux, ils y adhérent même, feignent les politiques et leurs déboires, ignorent les clivages et les frontières spatiales, les vicissitudes des uns et des autres. Leur solidarité en font un clan infaillible, un groupe soudé, sociable, et ils le prouvent dans leurs actions et leurs discours. Au cours de cette soirée amicale, conviviale et bien sympathique, le Gouverneur du District Mr Ahmed MIKOU a parlé à l’assistance un langage franc, courtois et fédérateur. Il dit : « Les rotariens sont appelés à promouvoir les règles de haute probité, reconnaitre la valeur sociale de toute profession et contribuer par leur comportement professionnel à résoudre les problèmes et à répondre aux besoins de la société » Il a également mis en exergue le critère des quatre questions lancés par Herbert TAYLOR en 1932 et adopté par le ROTARY en 1943, critère qui questionne chaque rotarien sur ce que nous faisons : - Est-ce conforme à la vérité ? - Est-ce équitable pour tous ? - Est-ce susceptible de simuler la bonne volonté réciproque et de créer des relations amicales ? - Est-ce bénéfique à tous les intéressés ? Ce langage je l’ai lu, je l’ai bu dans la coupe de l’amitié, avec les amis rotariens. Un langage qui tend vers la vérité, vers l’équité, en somme vers l’Humanité, n’est ce pas Mr BOUHLAL Abdeljebbar ? La route est dorénavant tracée pour le bien des déshérités d'ici bas.

Tarik BOUBIYA
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"El Jadida, Capitale des Doukkala", nouveau livre écrit par Michel Amengual

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Il porte un amour inconditionné à cette ville, où il s'est installé depuis 2001, Michel Amengual connaît chaque fait et détail de l'histoire mouvementée d'El Jadida et sa région, il a écrit plusieurs articles et collaboré sur des dizaines de supports (dont Eljadida.com) pour faire connaître la ville d'El Jadida et parler de choses méconnues du grand public. Michel a effectué plusieurs recherches, a rencontré plusieurs personnes et personnalités pour enfin donner le jour à un livre de prestige : « El Jadida, capitale des Doukkala », qui nous fait voyager à travers le temps en revivant le temps passé de Mazagan, et en découvrant les particularités culturelles, traditionnelles et économiques d'El Jadida tout en se projetant dans son futur et les perspectives de son développement. Nous avons rencontré Michel Amengual chez lui à Sidi Bouzid, pour essayer d'en savoir plus à propos de son nouvel ouvrage : Michel, tout d'abord, pourquoi ce livre ? Au départ, il y a un constat, on ne retrouve pas grand chose sur El Jadida au point de vue touristique, si vous allez dans l'échoppe de la cité portugaise ou ailleurs, vous trouverez des petites brochures qui ne reflètent pas l'ensemble de la vie à El Jadida ou dans les Doukkalas. Il fallait alors compenser cela, on a tout sur Marrakech, sur les villes impériales, où l'on retrouve plutôt la partie touristique ou historique, dans ce livre j'ai voulu faire quelque chose de différent pour donner la possibilité à tous ceux qui s'installent ou qui passent, marocains ou étrangers, jeunes ou vieux, qu'il puissent savoir autre chose que ce que c'est la cité portugaise et ainsi savoir tout sur la région des Doukkalas. Le titre est simple mais évocateur, pourquoi ce choix, et quelle est sa relation avec le contenu du livre ? J'ai choisi ce titre « El Jadida, Capital des Doukkalas », mais j'aurais voulu mettre « El Jadida et sa région », ou « El Jadida et sa province », sauf que les termes région et province restent des mots très administratifs qui ne me laisseraient par exemple pas parler pleinement de Oualidia ou Sidi Bennour. Le titre choisi m'a permis de garder le prolongement de la ville avec son arrière pays, puisque j'ai axé le livre autour trois thèmes essentiels : l'histoire, la tradition et la modernité. J'ai raconté l'histoire des villes, j'ai consulté beaucoup de documents sur Azemmour depuis les romains, El Jadida à l'époque portugaise, Moulay Abdellah, Oualidia qu'on voulait rendre le plus grand port d'Afrique il y a très longtemps... Je n'ai pas voulu raconter l'histoire comme un historien, mais j'ai essayé de faire revivre la vie des habitants de la ville. A titre d'exemple, les touristes qui visitent la cité portugaise actuellement, le bus les déposent aux portes de la forteresse, ils vont vite à la cité, au bout de dix courtes minutes ils prennent des photos à l'allée et au bastion de l'ange, et ils n'ont rien appris, rien compris et rien imaginé, comme il n'y a pas de tableau signalétique, cela méritait une autre vision et un autre prolongement. Pouvons-nous dire que ce livre a bénéficié de tout ton amour et ton travail sur El Jadida depuis ton installation en 2001 ? Bien sûr, je me suis basé sur des articles sur la vie à Mazagan que j'ai écrits il y a longtemps, et beaucoup d'écrits que j'ai réajustés ou que j'ai raccourcis ou réécrits de façon différente. Je n'ai pas voulu parler d'El Jadida comme un historien car je n'en suis pas un, je suis un homme qui a vécu au milieu des hommes, et qui sait comment d'autres hommes ont vécu. Je voulais restituer ceci, et c'est ce qui motive ma façon de penser et aussi ma façon d'écrire. C'est vrai que le fait d'écrire un beau livre, ou un livre de prestige, requiert une écriture très impersonnelle, mais ne peux pas m'empêcher d'écrire sur un ton personnel, et c'est ce que j'ai voulu faire. Qu'est ce que tu peux nous dire sur la contribution de la Province d'El Jadida dans l'édition de ce livre ? Ce livre serait sorti d'une façon ou d'une autre, mais pas sur cette forme là, son format actuel a demandé un investissement financier et relationnel assez important. Personnellement, je pensais en faire un livre à la portée de tout le monde, valant entre 50 et 100 dhs, dans le format d'un guide sans qu'il n'en soit un, mais très vite, monsieur le Gouverneur a compris que le besoin est présent, car il voulait quelque chose de prestigieux à donner à ses visiteurs, et ils sont nombreux à venir le voir. Ils peuvent prendre entre leurs mains un livre officiel de tourisme ou d'artisanat, mais il fallait un prestigieux support qui racontait la ville et sa région. Je me rappelle de la première fois où je suis allé montrer à monsieur le Gouverneur ma première ébauche, il m'avait dit « ce livre m'intéresse, faisons d'abord El Jadida », il a ensuite pesé de tout son poids pour que ce livre puisse voir le jour et trouver les fonds nécessaires pour que ça soit fait, et pour cela, il a été d'un précieux secours, il a choisi Maroc Premium dont il connaît la réputation et les œuvres autour de l'art, sur lesquels ils ont travaillé. Le livre a été imprimé en Espagne, en respectant un délai très précis puisqu'il fallait le présenter à Sa Majesté le Roi au Salon du Cheval, ce qui a été fait, en le présentant en mains propres à SAR le prince Moulay Rachid. Y avait-il des contraintes éditoriales pendant l'écriture du livre, des choses que tu étais obligé de faire ressortir ou d'autres à cacher ? Non, à aucun moment je ne me suis senti obligé d'éviter telle ou telle chose quand j'écrivais ce livre, ou qu'on m'ait demandé de parler de tel ou tel événement ou personne. Il y a avait, certainement, des contraintes liées au nombre de pages, et je trouve cela normal, il fallait raccourcir quelques articles, tout en gardant cette mise en valeur du patrimoine des Doukkalas, l'artisanat, le cheval, la fauconnerie, les chemins de traverses, les tazotas, parler d'Oum Errabia, des vertus de plantes qu'on retrouve dans les doukkalas, des différentes espèces d'oiseaux qu'on retrouve spécialement dans la lagune de Sidi Moussa et qu'on connaît mal. A travers ce livre, j'ai voulu montrer qu'il y a beaucoup de belles choses intéressantes à raconter. Le livre est maintenant sorti, qu'est ce que tu n'as pas pu y écrire ? J'aurais aimé par exemple parler plus des artisans de nos quartiers, chez qui on cherche une table en bois, ces femmes qui peignent sur le verre, ces couturiers et couturières qui font des merveilles, j'en ai parlé mais pas aussi longuement que j'aurais souhaité. J'avais aussi beaucoup de photos, j'aurais aimé en ajouter plusieurs, mais je reste satisfait du contenu actuel.

Driss Lebbat
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El Jadida : Le port de la ville relooké

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Le port d’El Jadida s’affiche désormais dans sa nouvelle architecture modernisée. En effet, les travaux de reconstruction, qui ont démarré il y a trois ans (depuis 15 décembre 2008), viennent de s’achever. Les nouveaux bâtiments et les installations au pied de la Cité historique portugaise sont maintenant ouverts sur la ville depuis que le mur de séparation a été démoli. Toutes les anciennes édifications ont été rasées (sur près de 9.160 m2) à l’exception de l’édifice de l’Administration des douanes à l’entrée du port. Datant de l’époque du protectorat, il est classé patrimoine national. Le projet dans sa globalité aura nécessité des investissements de près de 60 millions de DH. La réalisation du nouveau port a été réalisée en convention avec le ministère de l'Agriculture et des pêches maritimes, l’ANP (Agence nationale des ports), la province et la commune urbaine d’El Jadida. Les bureaux des administrations des pêches maritimes et de l’ANP sont maintenant aménagés dans des bâtiments flambants neufs dans le pôle administratif qui s’étend sur près de 1.800 m2. Une nouvelle halle aux poissons moderne a aussi été construite sur une superficie de 730 m2. Le nouveau port compte également 198 magasins pour pêcheurs artisans, 40 autres pour la pêche côtière en plus de 12 locaux réservés aux mareyeurs. Dynamiser l’activité des pêches Les retards des travaux sont imputés aux mauvaises conditions climatiques durant les hivers 2009 et 2010. Il fallait aussi déménager les anciens magasins avant de procéder à leur démolition. Les ouvriers ont été également confrontés à des difficultés pendant la période estivale qui a coïncidé avec le mois du ramadan. Pour la première fois, la nouvelle enceinte portuaire compte un centre médical pour des prestations exclusivement dédiées aux marins. Les hauteurs des nouveaux bâtiments sont construites selon des normes appropriées en considération de la Cité portugaise, monument historique classé patrimoine mondial. Les réaménagements ont pour principal objectif de moderniser et de dynamiser l’activité des pêches à l’intérieur du port. Les nouvelles infrastructures permettent l’organisation des quais et des moyens de débarquement et d’écoulement des produits de la mer. Les constructions du club nautique et de son restaurant n’ont pas été concernées par le projet. Les dirigeants du club et le gérant du restaurant sont en conflit et l’affaire est devant les tribunaux.

Mohamed Ramdani
Les Echos Lien direct :

Arte à la casbah de Boulaouane sur les traces de Saint-Exupéry

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Dans le cadre de la préparation de l’émission documentaire « Par Avion » consacrée à l’Aéropostale, comprenant plusieurs épisodes, une équipe de télévision, travaillant pour la chaîne Arte (France), s’est rendue le mercredi 14 décembre 2011 à la casbah de Boulaouane, dans la province d’El Jadida, en compagnie de l’écrivain marocain Mustapha Jmahri pour des prises de vue en relation avec l’œuvre posthume d’Antoine de Saint-Exupéry « Citadelle ». Mustapha Jmahri a mis à jour un épisode méconnu de la vie de Saint-Exupéry au Maroc et l’a révélé dans son livre « Chroniques secrètes sur Mazagan » publié en 2010. Selon cet ouvrage, Antoine de Saint-Exupéry, pilote mythique de l’Aéropostale, avait visité la casbah de Boulaouane en 1927 et y a rencontré sur ces lieux le caïd Ahmed Tounsi, chef de la tribu des Aounates. C’est de cette visite que naîtra « Citadelle », œuvre inachevée de Saint-Exupéry, publiée en 1948. L’équipe de tournage a été émerveillée par la beauté de ce site historique classé dominant les méandres du fleuve Oum-er-Rbia. Des passages expressifs de « Citadelle » ont été lus, pour les besoins du documentaire, par Mustapha Jmahri et Vincent N’Guyen, reporter-pilote et grand admirateur de Saint-Exupéry. L’équipe d’Arte comprenait, outre Vincent N’Guyen, le réalisateur, Yann l’Henoret, le cameraman, Alex Badin et Samuel Kakon, ingénieur du son. L’émission sera diffusée à partir d’octobre 2012 sur la chaîne Arte.


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Civilisation urbaine ou barbarie rurale ? Un racisme de nouveaux riches ?

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Nous reprenons en toute modestie la chronique de feu monsieur Abdelaziz Chrif que nous n’avons pas eu le plaisir de connaître mais dont la chronique a marqué avec talent les débuts d'Eljadida.com. Puisse notre modeste contribution se situer dans sa lignée. La chronique c’est un billet d’un jour ou d’un autre jour, une musique pour lève tôt, pour témoins de notre temps, un temps à couper au couteau, un temps de jeunesse et de recherche d’infini, de chômage et d’ensommeillement. Ne cherchez pas la vrai plage, elle est réservé à sidi Bouzid ou à Mazagran, pour les heureux pauvres qui n’ont pas la chance d’avoir des moyens, il faut faire un petit tour à la Medina et repartir chez soi. El Jadida est une personne ou un animal en voie de disparition ? Nulle ne le sait, personne ne peut le dire vraiment, on ne connaît que ses traces sur les routes et ses habits blancs pour unique identité. Elle se mérite et elle ne se donne pas comme ça. Des portugais aux touristes allemands à chaque moment de l’histoire, certains ont cru prendre la ville, celle-ci s’est défaussée, a fuit dans ses ruelles, ses chemins de fortifications pour perdre ses curieux et retrouver ses amoureux. El Jadida aime ses enfants mais préfère ne pas trop les garder longtemps, question d’éducation et de bonne gestion des flux, juste assez pour qu’ils puissent grandir, et partir à Marrakech, Casablanca, Rabat, etc. Loin de la ville patrie. Notre objectif est de décrire les us et les coutumes de notre curieuse civilisation urbaine autour d’El Jadida, civilisation urbaine se serait vite dit pour certains, puisque la ville reste pour certains entachée de sa naissance rurale, oui pour une certaine frange de la population de la ville, la culture c’est d’abord les caractéristiques de l’urban way of life, Hôtel, Café, Restaurant, et des plages dorées pour touristes du moment. Dans les discours se véhicule un certain dédain pour les ruraux, ces barbares venus d’un autre âge, ce racisme chic se lit dans les commentaires des chauffeurs de taxis ou des étudiants, c’est à la mode de pouvoir se prévaloir d’un arbre de noblesse de trois à quatre générations d’urbain : "non, moi je ne suis pas de la campagne"  cette vision est partagée par des gens qui se veulent d’authentiques urbains. Le touriste apporte des devises, le rural cherche juste à en avoir, El Jadida n’en veut pas, et le fait savoir en maquillant ses premières rides par un peu de plage et de soleil. Il faut que les paysans le sachent, la ville ne veut pas d'eux. Alors forts de leur rejet, ces ruraux quittent la campagne non pour El Jadida mais pour Casablanca, apportant avec eux leur force de travail et leur effort, laissant la ville blanche aux mains de l'économie cazino de Mazagran. C’est l’histoire d'un enfermement, celui d’une belle ville réduite à ses côtes dans le ciel bleu d’une marina pour dépaysés européens.

Nasser SULEIMAN-GABRYEL
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La vie dans toute sa beauté, sa simplicité, originalité, authenticité. Exposition photographique sur le « Patrimoine Immatériel »

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L’exposition photographique du « patrimoine Immatériel » réunit treize photographes venus d’horizons divers et ayant en commun, la passion de la photographie. Ils se retrouvent autour de ce que l’on appellera ici « le patrimoine culturel immatériel ». Autrement dit, autour de la vision que chacun de ces photographes a de la vie et des hommes, au travers des coutumes, des costumes, des danses, des parades, des folklores, de la vie tout simplement. Ils ont su saisir ces moments ou le temps se suspend, où le souffle du vent s’arrête, pour laisser le regard saisir l’insaisissable et murmurer l’indicible. Vues fugitives pour certaines, mystiques pour d’autres telles celles de Carine Battagon ; mémoires de joutes équestres, d’Aziz Al Fahry ; d’un pays et de ses habitants, de M’Hamed Barjali et l’Houari Boukhobza ; d’un conservatoire local , d’Isabelle Durand ; de savoir-faire ancestraux, de Yassine Daoudi ; de rencontres enchantées, de Jean-Louis Cambon ; de moments partagés, d’Anne Lucas ; de rituels historiés, de Mohamed Morchidi et d’Olivier Morival ; du labeur d’artisans-artistes, de Mohammed Nadir ; de moments éphémères, presque impalpables, de Michel Petit et Denis Gadenne qui donnent à voir « l’ombre de ton ombre » ; Isabelle Gambotti, Julie Clément … Assurément, il y a une certaine magie dans cette rencontre organisée par les deux photographes, Mohamed Morchidi du Maroc et Denis Gadenne de la France où chacun des photographes participants, s’est exprimé avec sa sensibilité, son attention, son questionnement, son émotion et son talent. Les clichés qu’ils livrent à notre regard nous troublent, nous enchantent et nous rassurent. La vie est précieuse et nous en sommes dépositaires. Les coutumes de chaque pays expriment un véritable trésor patrimonial qu’il est important de sauvegarder. Elles marquent l’appartenance de chacun à un groupe ethnique donné, tout en permettant son identification. L’imaginaire de l’artiste peut traverser les frontières. Il peut voir ce que d’autres n’arrivent pas à percevoir. Il peut nous aider donc à transformer notre regard, à revisiter nos façons de penser et à resonger la vie. Cette exposition est le fruit d’un certain besoin à réaliser une idée et surtout à concrétiser photographiquement une discussion sur le patrimoine immatériel, entre le photographe Mohamed Morchidi, créateur de l’atelier d’art photographique à l’alliance franco marocaine de Rabat, et Habib El Asfar, responsable à la délégation de la culture, région Abda-Doukkala. Et ce rêve est un luxe que tout le monde peut posséder : ces clichés sont donnés à tous ceux qui voudront bien prendre le temps de les regarder. Ils vivront grâce à tous ceux qui auront fait la démarche de s’asseoir au bord de ce chemin pour prendre un temps de respiration, de méditation et de contemplation. L’exposition a lieu à la galerie Chaibia du 30 décembre au 15 janvier.

Abdellah HANBALI
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Le Chabab d'Al Hoceima prends le dessus sur le DHJ 2-1

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L'après-midi du Samedi à Al Hoceima, l'équipe du Chabab Rif d'Al Hoceima n'a pas raté l'occasion de jouer à domicile pour prendre les trois points du match face au DHJ par 2-1, à l’occasion de la 13ème journée de la Botola Pro 1. Pourtant, ce sont nos verts qui ont ouvert le score par le biais de Zakaria Hadraf à la 25ème minute, avant que les Rifains ne reviennent au score après un but contre son camp de Adil Saasaa à la 36ème minute du jeu. En seconde période, les rifains ont conclu le match par une réalisation de Selman Ould Lhaj à la 60ème minute, avant de rater un penalty à la 87ème minute du match. Le CRA prends sa revanche après sa défaite face au DHJ en Novembre dernier lors des matchs de la coupe du Trône. A l'issue de cette rencontre, le DHJ se loge en sixième place avec 18 point, en attendant son prochain match à domicile face à la Hassaniya d'Agadir.


Driss Lebbat
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Doukkala propice à l'aviculture

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La filière de production des viandes blanches est une activité en développement continu dans la région des Doukkala-Abda. Elle est notamment concentrée dans la zone littorale atlantique. Actuellement, 650 unités avicoles dans la région, d’une capacité de 6 millions de poussins, permettent de produire 34.000 tonnes/an de poulet de chair industriel et 350 tonnes/an de volaille beldia (de ferme) La contribution à la production nationale est de 9%, avec une valeur de 312 millions de DH pour le poulet de chair industriel et de 10 millions de DH pour la volaille beldia. Le secteur permet la création de 370.000 journées de travail. Une stratégie est mise en place dans le cadre du plan Maroc Vert pour accompagner le développement de ce secteur dans la région. L’objectif visé est de passer d’une production de 34.000 à 45.000 tonnes/an en 2013 et 60.000 tonnes/an à l’horizon 2020, soit respectivement une production additionnelle de 32% et 76%. Les opérations prévues dans ce programme prévoient notamment la mise à niveau des unités avicoles, selon la réglementation en vigueur. Établir des cartes épidémiologiques L’organisation des producteurs des viandes de volailles, ainsi que la construction de deux abattoirs avicoles modernes (1 à El Jadida et 1 à Safi) et l’encadrement du secteur sont en projet. L'objectif est principalement l’amélioration des conditions de commercialisation et d’abattage des volailles. Toutes ces stratégies ont pour objectif le développement de la filière des viandes blanches, par l’augmentation de la capacité de production de poulets de chair. Parallèlement, les services vétérinaires et d’hygiène de l’Ormvad ont déployé plus de moyens pour l’amélioration des conditions sanitaires et hygiéniques des viandes de volailles destinées aux consommateurs. Le plan prévoit aussi l’agrégation des unités avicoles, ce qui favorisera l’approvisionnement en commun des facteurs de production et l’amélioration des conditions de commercialisation des volailles conditionnées. Par ailleurs, des efforts sont déployés pour mettre à jour un recueil d’informations sur la santé des volailles, avec des statistiques et éventuellement l'établissement de cartes épidémiologiques. Concentration La production avicole est concentrée sur l’axe El Jadida/Kénitra. Celui-ci regroupe 54% de la capacité de production de poussins à chair, 79% de la capacité de production de poulettes futures pondeuses et 70% en matière de fabrication d’aliments composés. La production est concentrée prés du littoral, avec un climat tempéré propice à l’élevage des poussins. La crainte première des aviculteurs est la canicule, qui occasionne des pertes considérables dans les fermes avicoles.

Mohamed Ramdani
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Ruée vers les constructions anarchiques

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Depuis quelques semaines, les prix des matériaux de construction dans la ville d'El Jadida et les villages avoisinants, ne cessent d'augmenter d'une façon incompréhensible. Alors que le prix du ciment reste inchangé, celui de l'agglo de 15 (qualité moyenne, voire inférieure) est passé de 3 à 8 DH et celui de l'agglo de 20 est passé de 4,50 DH à 12,00 DH. En outre, la main-d'œuvre se fait de plus en plus rare. L'apprenti maçon revient à pas moins de 170 DH la journée. Quant aux maçons professionnels, ils ont déserté les chantiers où ils travaillaient à la journée laissant les entrepreneurs dans l'embarras. Pour comprendre les causes de cette situation, il faut remonter dans le temps et l'espace. Au début du mois de décembre, à Douar Lamnadla situé près de Sidi Bouzid, dans la commune rurale de Moulay Abdellah, le chef du cercle accompagné de ses collaborateurs et forces de l'ordre suivis d'une pelleteuse sont intervenus pour démolir quelque 300 maisons anarchiques construites clandestinement. Cette visite non souhaitée a déclenché l'ire des habitants qui s'y attendaient apparemment. Ils sont donc entrés en confrontation avec les forces de l'ordre qui ont préféré se retirer après avoir subi d'importants dommages et enregistré quelques blessés parmi eux. Résultat : la voiture du chef de cercle a été incendiée sans qu'aucune construction ne soit démolie. L'un de ces habitants nous a déclaré à ce propos : « En 2002, ils ont démoli nos maisons et nous ont promis des solutions. En 2006, l'Agence urbaine d'El Jadida a annoncé que notre douar allait initier un programme de relogement dans le cadre de « villes sans bidonvilles » et que les études relatives aux infrastructures de base étaient en cours de réalisation. Depuis cette date rien n'a été fait, nous n'avons reçu que des promesses sans suite ». L'histoire de Lamnadla s'est propagée comme un feu de paille et a incité les autres douars à construire sans crainte des autorités dont l'échec a été patent à Lamnadla. C'est ainsi que des dizaines de douars de la commune de Moulay Abdellah et de Haouzia se sont livrés à une course contre la montre pour achever la construction de leurs logements et imposer le fait accompli, et ce dans l'anarchie la plus totale et sans respect aucun des normes de construction et d'urbanisme. D'autres ont même commencé à bâtir des projets commerciaux (cafés, salle de jeux, etc.) sans aucun respect pour les voies cyclables, ni pour les monuments historiques, comme à Moulay Abdellah où les constructions anarchiques jouxtent la muraille de l'ancienne ville Tit. Le chaos est total. Les constructions se déroulement en plein jour, les marchands de matériaux de construction ont même élu domicile près de ces chantiers qui n'ont de clandestins que le nom. Des quartiers entiers sont en train de pousser comme des champignons. Ils poseront certainement problème dans l'avenir. Dans l'attente, les autorités observent un silence complice et se contentent de jouir du spectacle en première loge.

Abdelilah Nadini
Libération Lien direct :

Au seuil du nouvel an

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Au seuil du nouvel an Tout vient de l’horizon De nos vœux Aussi bien les vents violents Que le velours du temps Présence Fragrance Et beaux désirs Je te nomme Aimance La question est : Quel sens aurais-tu Si tu ignorais ton nom ? Comment sculpter ton souffle Offert sur un plateau Semi-transparent ? Comment protéger Ta quintessence Des vagues effleurant Tes contours à tout moment Et te mener doucement Aux contrées lointaines De l’imagination Quitte à en revenir Ou ne pas en revenir ? Extrait de "Sur les dunes de l'aimance".

Maria Zaki
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Le trafic en hausse au port de Jorf Lasfar

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En une décennie, le trafic manutentionné au port de Jorf Lasfar a connu une évolution remarquable. Ainsi, le trafic global est passé de 8,4 millions de tonnes en 2000 à 18 millions en 2011. Les indicateurs de cette année affichent une évolution remarquable de plus de 20%. Dans le détail, les produits phosphatés sont passés sur la période considérée, de 5,5 millions de tonnes à 9,5 millions actuellement. Pour leur part, les importations de charbon pour la centrale thermique JLEC ont atteint un cumul de 4,320 millions de tonnes à la fin de cette année. L’évolution est encore plus remarquable concernant les hydrocarbures qui sont passées de 127.000 tonnes à 1,930 million de tonnes à fin 2011. D’autres grands opérateurs intensifient également leurs activités au port de Jorf Lasfar. ll s'agit notamment de Ciment du Maroc, Ciment de l’Atlas, Lafarge, Holcim, Afriquia Gaz, Total ou encore Petromin. Alors que le trafic manutentionné a évolué de plus de 20%, le mouvement des navires s’est maintenu au même rythme à plus de 1.000 escales, cette année. Et pour cause, les navires affrétés par les différents opérateurs sont de plus grande taille et donc de plus grande capacité. Ce qui permet de diminuer les coûts du fret. Des extensions encore et toujours Le port de Jorf Lasfar génère actuellement 1.200 emplois directs et plus de 4.000 emplois indirects. Le rôle moteur du site est appelé à prendre de plus en plus d’importance avec les différents investissements prévus dans la région, selon Ahmed Atmani, directeur régional Atlantique centre et directeur du port Jorf Lasfar. Pour faire face à l’augmentation de l’activité, un terminal polyvalent de Jorf Lasfar de grande capacité commerciale a été aménagé. Le nouveau quai, qui s’étend sur 310 m/l (mètre linéaire) avec un tirant d’eau d’au moins 12,50 m sur 9 ha de terre-plein, a nécessité des investissements de près de 515 millions de DH dont 81 millions de DH de Marsa Maroc pour les engins de superstructures (Réseaux d’eaux, électriques et grues) Cette extension a pour objectif de répondre aux besoins des unités industrielles qui s’installent dans la zone de Jorf Lasfar et à El Jadida. De plus, le port sera encore plus sollicité avec le démarrage du parc industriel de 500 ha actuellement en cours de commercialisation par MEDZ. Le groupe OCP qui dispose à lui seul de 7 quais sur les 16 quais que compte Jorf Lasfar a prévu un programme d’investissement de 2,6 milliards de DH à l’intérieur du port pour le réaménagement de ses infrastructures d’accueil et pour l’approfondissement du chenal (avec dragage et déroctage) pour atteindre un tirant d’eau à moins 16,50 mètres contre moins de 15 mètres actuellement. A noter que le port de Casablanca atteint, au maximum, moins 12,50 mètres de profondeur. Ce qui permettra à des navires de grand tonnage d’accoster sur les quais de l’OCP. D’autres projets d'extension du port sont en cours de réflexion pour les zones nord et sud. A commencer par la mise en place d’un port énergétique.

Mohamed Ramdani
Les Echos Lien direct :

Le DHJ perd à domicile contre le HUSA 1-0, sous une pluie d'insultes de supporters mécontents

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Le DHJ accueillait à domicile en ce Samedi 31 décembre, la formation de la Hassania d'Agadir, sur pour un match comptant pour l'avant dernière journée des matchs allé de la Botola Pro Elite1. Un match décevant, où les poulains de Milani on perdu par un but à zéro. Pour ceux qui n'ont pas assisté au match DHJ HUSA le 31/12/2011, Eljadida.com a enregistré pour vous 4 minutes de colère des supporters jdidis à 15 minutes de la finde ce match, ces supporters ont quitté les gradins pour se diriger vers la tribune d'honneur où se tenaient les responsables du Club DHJ, en se désintéressant de façon totale du match en cours.


Driss Lebbat
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"Un GIE pour la protection de l'environnement de Jorf Lasfar" : Ahmed Atmani, Directeur régional Atlantique-centre et directeur du port Jorf Lasfar

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Les Échos quotidien: Le trafic du port Jorf Lasfar a-t-il augmenté uniquement grâce à l’OCP ? Ahmed Atmani : L’ensemble du trafic de Jorf Lasfar a connu des évolutions importantes en 2011. Le trafic manutentionné a connu une importante augmentation de plus de 20%. Les bonnes performances sont également dues au bon comportement des hydrocarbures et des vracs solides (Coke de pétrole, ferrailles pour la Sonasid et les engrais). Durant ces dernières années, les activités de Jorf Lasfar ont connu des évolutions constantes à l’exception de l’année 2008 qui restera l’année de la crise mondiale. Jorf Lasfar est-il en train de prendre de l’importance en comparaison avec Casablanca ? Après le transfert prévu des phosphates de Casablanca vers Jorf Lasfar (avec l’achèvement des constructions du pipeline reliant le port à Khouribga), ce dernier deviendra de fait le premier port vraquier du Maroc. Il va dépasser le port de Casablanca dans ce domaine. Le port de Jorf Lasfar a des atouts. Il dispose de capacités nautiques lui permettant d’accueillir des navires de port en lourd de 120.000 tonnes. De plus, il est conçu pour répondre à un trafic maritime de plus de 25 millions de tonnes grâce à ses infrastructures et à son outillage. Qu’en est-il des conteneurs ? Actuellement, Jorf Lasfar ne s'occupe pas des conteneurs. Mais si la demande se fait sentir, le port sera prêt à traiter aisément ce genre d’activités avec des prestations de bonne qualité. Qu’en est-il du volet environnemental ? La communauté portuaire a mis en place le Groupement d'Intérêt Economique (GIE) de Jorf Lasfar. Un partenariat est établi entre la province d'El Jadida et cinq opérateurs (OCP, Agence nationale des ports (ANP), Jorf Lasfar Energy Company (JLEC), la société nationale de sidérurgie et MEDZ). L'objectif est d'unir les efforts pour, d'une part, améliorer les conditions de mise en oeuvre des activités économiques liées à ce pôle industriel et, d'autre part, d'œuvrer au développement harmonieux et intégré de la région. Ce partenariat prévoit la valorisation et la préservation du site de Jorf Lasfar et la protection de l'environnement du site. Les différents partenaires ont décidé d'élaborer des plans généraux de prévention et de maîtrise des risques, de définir des mesures de protection des activités industrielles au niveau du site et des voisinages, d'étudier des solutions optimales d'une desserte mutualisée de la plateforme et d'examiner les besoins en termes de formation professionnelle.

Mohamed Ramdani
Les Echos Lien direct :
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